Tuberculose, le point en Italie

Le défi contre la tuberculose n'est pas gagné. Au contraire. En tout cas, le contraire est vrai. Cette maladie infectieuse, l'une des plus anciennes de l'humanité, continue de poser un problème de santé publique dans le monde entier. Pour le souligner une fois de plus, la Journée mondiale de la tuberculose est prévue le 24 mars. L'objectif se résume dans le slogan du jour ''Oui ! We can end TB'' : l'objectif est de mettre un terme aux épidémies de tuberculose dans le monde d'ici 2030, tel qu'exprimé dans les objectifs de l'Agenda des Nations Unies pour le développement durable1.

Tuberculose, comme c'est dangereux en Italie

Les informations du ''Rapport épidémiologique annuel sur la tuberculose pour 2020'' montrent que l'Italie continue de figurer parmi les pays à faible incidence (<20/100.000). I casi sono in calo dal 2010 e l’incidenza calcolata sulle notifiche nazionali è anch’essa in diminuzione dal 2019 (2,3%). Per una corretta lettura di questi dati occorre tuttavia considerare che, come evidenziato nel report OMS, la pandemia da SARS-CoV-2 ha inevitabilmente determinato una diminuzione delle notifiche dei casi in tutto il mondo, che sono passate dai 7,1 milioni nel 2019 a 5,8 milioni nel 2020 (con un calo del 18%) tornando ai numeri del 20124.

Comme on le sait, notre pays a été et continue d'être de plus en plus touché par les flux migratoires en provenance de pays où l'incidence de la tuberculose est élevée. Les conditions de surpeuplement qui peuvent survenir aussi bien pendant le trajet que dans les centres d'accueil pèsent sur la santé des migrants, facilitant la transmission de la mycobactérie. Comme la plupart des cas de la maladie surviennent dans les 2 ans suivant l'entrée dans le pays d'accueil et que la différence de risque relatif entre étrangers et Italiens est toujours évidente (RR=6,7), la lutte contre la propagation de la tuberculose doit nécessairement passer par une série de mesures structurées et interventions coordonnées afin de réduire le risque de propagation de ce pathogène dangereux.

Le point de la santé publique

À l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, la Société italienne d'hygiène, de médecine préventive et de santé publique (SItI) souligne l'importance et l'urgence d'intensifier les actions de lutte contre l'infection pour atteindre les objectifs fixés par l'ONU. "L'identification précoce des cas d'infection - rapporte la présidente du SItI Roberta Siliquini - est nécessaire pour garantir l'accès à un traitement précoce capable de garantir une plus grande efficacité et protection de la santé des patients.

Il est nécessaire d'agir sur les conditions sanitaires des personnes qui arrivent dans notre pays, tant par la levée des barrières sociolinguistiques que par la mise en place de protocoles d'évaluation précoce de l'état de santé et de suivi suite à la réception. Il convient également d'investir davantage dans les services de prévention, également en termes de recrutement de ressources humaines, comme le prévoit en partie le plan de renforcement de l'assistance territoriale, qui peut jouer un rôle de coordination afin de mettre en œuvre la recherche de traitement proactif des cas de tuberculose, faisant appel à la Médecine Scolaire, chargée de la prévention des pathologies en âge scolaire ».

Une attention est également requise pour d'autres conditions pathologiques qui ne doivent pas être sous-estimées. C'est le cas du paludisme, des maladies sexuellement transmissibles, des parasitoses et du VIH. «Des maladies qui, ces dernières années, grâce à un plateau temporel de leur prévalence, ont amoindri leur attrait pour les investissements dans la recherche, bien qu'elles continuent à déterminer une utilisation importante des services de santé et aggravent le fardeau de la multirésistance avec un impact inévitable sur les conditions de santé de la population – conclut l'expert ».

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